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 testudo hermanni / boettgeri

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chris42210
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chris42210


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MessageSujet: testudo hermanni / boettgeri   testudo hermanni / boettgeri Icon_minitimeVen 24 Juin - 6:08

Testudo hermanni / boettgeriia)hermanii et boettgerii, particularité et protection



Les causes de raréfactions de l’espèce sont les incendies , le ramassage ,l’urbanisation et l’agriculture intensive, ainsi que la destruction du biotope.

La SOPTOM, crée en 1986 a créer le village de Gonfaron.

Les programmes de conservations comprennent :la protection des millieux , la création de zones de pontes , le développement de l’élevage a partir de spécimen N.C. Ainsi que l’information du public et en particulier des enfants.



Différences principales avec testudo graeca :

La tortue d’hermann ne possède pas d’éperons cornés sur les cuisses en revanche, elle possède des écailles supracaudales doubles et un étui caractéristique à la pointe de la queue.



Différence hermannii/boettgeri :

Eurotestudo hermannii possède une tache sub-occulaire jaune, de plus les plaques pectorales sont plus petites que les fémorales (milieu du plastron).

Les bandes noires du plastron sont elles continue, enfin elle est de taille plus réduite et de forme plus ovale.

Voici trois boettgeri
testudo hermanni / boettgeri Projet14
voici trois hermanns
testudo hermanni / boettgeri Projet15
Differences detaillées
testudo hermanni / boettgeri Diff_r10
Eurotestudo hermanii (gmelin 1789, bour 1992) :

Son nom commun est ; tortue d’hermann occidentale.

Sa couleur est très contrasté, avec des marques régulières noires, sur un fond jaune-orange vif.

Les bandes sous le plastron sont toujours continues, bien noires .Le sillon médian des plaques fémorales est plus grand que le sillon médian des plaques pectorales. La forme de la dossière est toujours ovale, meme chez le male, sans écartement des marginales au dessus des pates.La taille ne dépasse pas les 19cm pour les femelles.

testudo hermanni / boettgeri Projet16

Eurotestudo boettgerii (gmelin 1789, bour 1992) :

Son nom commun est :tortue d’hermann orientale.

Cette epèces a des couleurs plus passées,moins sombre , avec des marques noires moins nombreuses sur un fond verdatre .

Parfois les taches noires sont rares, et la carapace est presque uniformément jaune vert ou tirant sur le beige. Les bandes sous le plastron sont discontinues, et parfois il y a des taches noires clairsemées . Le sillon médian fémoral est toujours égal ou plus petit que le sillon pectoral .Certains males sont parfois très large au niveau des fémorales arrières,au dessus des pattes, ce qui donne une forme triangulaire à l’animal. La taille est plus grande , atteignant jusqu'à 25 cm chez certaines femelles.

testudo hermanni / boettgeri Projet18

Les tortues de corse considérées comme occidentale présentent des caractéristiques particulières, qui correspondrait a un écotype : couleur générales plus verdatres que jaunatres, forme triangulaire des males , bandes noires moins régulières sur le plastron.



b Répartition et biotope

Sa zone de répartition est aujourd’hui discontinue et en constante diminution en Europe méridionale :sud-est de l’Espagne, Baléares, sud de la France, Corse , Italie centrale et du sud , grandes iles italiennes, l’ex-Yougoslavie ,Monténegro, Serbie, Macédoine, Albanie, Grèce, Roumanie et Bulgarie.

Les populations des Balkans sont représentés par T.Boettgeri .

Privilégie les milieux arides cotiers, tel les dunes consolidées , les maquis ,la guarigue , les pinèdes et les chenais méditéranéennes (chenes vert et chenes lièges), ainsi que les haies bordant les champs cultivés et les prés.
l’hibernation

a) qui doit hiberner

Considéré comme une étape délicate en captivité, l’hibernation n’en reste pas moins indispensable pour les tortues.

Celle-ci à lieu de fin octobre jusqu’au environs de mars / avril. Dans la nature elles se cachent sous des amas de feuilles ou dans des infractuositées naturelles et est déclenché par une baisse des températures moyennes ainsi qu’une diminution du temps d’ensoleillement.

Dans notre cas celui de spécimens captifs, de nombreux paramètres sont à prendre en compte :

_Seul les individus faible ou malade pourront ne pas hiberner, en effet une tortue ne disposant pas de réserve suffisante risque de ne pas survivre à l’hiver.Bien que leurs métabolismes soit ralentit durant cette période, elles vivent sur leurs réserves de graisse, or si ces réserves sont insuffisantes, ce serait les muscles puis leurs organes vitaux qui feraient office de garde-manger avec toutes les conséquences que cela implique.

Ces individus sauteraient donc l’hibernation pour une saison, de manière à leur permettre de se refaire une santé en terrarium, ainsi que d’observer leur éventuel rétablissement dans le cas d’individus ayant récemment présenté une pathologie.

Le cas des juvéniles est très souvent sujet a débat, certain éleveurs considérant qu’il est dangereux de les faire hiberner.

Ce n’est pas forcément le cas, en effet, dans la nature, ils n’ont pas trop le choix.

De plus, une étude réalisée auprès d’éleveurs amateurs à permis de démontrer que environ 27% des bébés n’ayant pas hibernés mourraient prématurément ; contre seulement 4% pour ceux ayant hibernés 3 mois au minimum.

L’hibernation mérite donc d’etre autant prise en considération que l’alimentation ou l’habitat.

De plus en procédant ainsi on laisse la sélection naturelle opérer, ce qui contribue à la conservation d’un patrimoine génétique sain et vigoureux.

Cela peut s’expliquer par le fait que les tortues n’hibernant pas peuvent subir divers types de carence ou d’excès du à une maintenance non maîtrisée en terrarium ; (peu ou pas assez d’uvb, hygrométrie inadéquate activité irrégulière ect….)

Mais des témoignages ont également démontés que dès la fin novembre, les bébés maintenus artificiellement en activité (terrarium) montraient déjà des signes de ralentissement métabolique, avec une baisse d’activité et de l’alimentation. Cependant l’animal maintenu artificiellement à une température élevée lutte pour rester actif et donc s’épuise inutilement.


b) les techniques d’hibernations :extérieur :

Il s’agit de la méthode la plus naturelle. Mais il convient la aussi, de prendre plusieurs types de précautions. En effet une tortue qui ne serait que partiellement enterrée au pied d’un arbuste n’aurait que peu de chances de survie en cas de gelée.

C’est pourquoi il est nécessaire de mettre une cabane à disposition des animaux, il est préférable de construire celle-ci avant l’hiver précedent l’arrivée des tortues dans l’enclos de manière à vérifié les paramètres indispensables, qui sont en l’occurrence des températures minimales comprise entre 2° et 8°. Une température inférieure pouvant etre nuisible au pronostique vital des individus et une valeur supérieur ne permettant pas une activité métabolique suffisamment ralentis pour éviter un épuisement des animaux.

C’est pourquoi, l’hibernacle devras être réalisé en dur pour éviter tous risques du a des facteurs météorologiques exceptionnels (vent violent par exemple).

La méthode utilisé par certains éleveurs suisse consistant à creuser un trou de 50 / 60 cm de profondeur , le fond étant bétonné ou grillagé pour éviter toutes intrusion de rongeurs.

Les fondations sont baties sur une vingtaine de centimètre et sur laquelle la structure repose.

Au fond on dispose du gravier pour un bon drainage, recouvert d’un mélange de terre / feuilles mortes / et paille ; (sachant que les feuilles de noyer repoussent les rongeurs).Une serre recouvrant le tout.

Fin mars une partie de la paille est enlevée pour facilitée le réchauffement de la terre.Cette méthode a fait ses preuves pour des élévages situés a 1000 mètres d’altitudes.

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Intérieur : La méthode couramment utilisée et qui consiste à installer les tortues dans une caisse (avec le meme mélange que celui utilisé pour l’extérieur ) et est disposée dans un frigo où la température est reglée de manière à obtenir 5° à largement fait ses preuves.

De plus il est ainsi aisé de controler la bonne santé des spécimens pendant toute la durée de la léthargie. Cette méthode ayant ainsi pour avantage d’éviter les réchauffements brutaux du à des facteurs climatique précoce ou a un hiver anormalement chaud ainsi que l’intrusion d’eventuel rongeurs. La aussi le système devras être testé avant l’introduction des tortues.



c) la sortie d’hibernation :

Dans certains cas, il se peut que l’hibernation soit interrompue prématurément, si un problème est détecté, lors de contrôles bimensuels. Une perte de poids trop importante ou une tortue montrant des signes d’activité trop précoce par exemple.

Il est aussi évident que si un animal venait a décéder pendant cette période il devras etre retiré immédiatement de manière à ne pas contaminer les autres. La bonne santé de ceux-ci serait alors minutieusement contrôlée.

En sortie d’hibernation, chaque spécimen seras à nouveau pesé, le poids sera alors consigné de manière à observer le bon développement de chaque individu tout au long de son existence.

Si l’hibernation à été effectuée à l’exterieur, les tortues se seront donc réveillées d’elle-même à la faveur d’un adoucissement des températures. Il est donc important à cette période de consulter la météo de façon à prévenir un brusque rafraichissement des températures. De meme au début du printemps il arrive fréquemment que les nuits soit fraiches, c’est pourquoi il peut etre nécessaire de vérifier le soir que chaque individu est rentré se mettre à l’abri.

On donneras un bain à chaque pensionnaire de l’élevage qui seras placé dans un récipient avec de l’eau tiède jusqu'à hauteur du plastron de façon à le réhydrater.

En ce qui concerne les animaux ayant hibernés à l’intérieur, là aussi plusieurs méthode sont préconisées suivant les éleveurs :_ Réchauffement progressif en terrarium ou sortie de ceux-ci dans l’enclos extérieur (dans la cabane d’hibernation) dès que tous risque de gelée est écarté, de manière à ce qu’ils s’active peu à peu.

Dans tous les cas il est fortement déconseillé de reveiller brutalement les tortues.

Elles recommencent à se nourrir environ 1 semaine après leur réveil, elles semblent dans un premier temps préférer les aliments juteux, (fruits, tomate) Il faudras dans ce cas leur donner une nourriture plus équilibrée au bout de quelques jours.


Voila pour la premiere partie la suite prochainement, j'essaierais aussi de rajouter quelque photo
reproduction
a) le dimorphisme sexuel :



Pour les spécimens juvéniles ,il n’est pas aisé de distinguer le sexe de chaque individu, bien que nous le verrons dans le chapitre naissance ,la température d’incubation puisse etre d’une aide précieuse. Mais cette méthode ne peut etre considéré comme fiable a 100%.

Chez les spécimens non encore parvenus a maturité , on peut se référer a l’angle formé par les écailles anales du plastron qui forment un angle plus large chez le male que chez la femelle.

Chez l’adulte cela est beaucoup plus facile.En effet, le male est de taille inférieur et présente un plastron a la forme légèrement concave, alors qu’il est plat chez la femelle.De plus chez le male la queue est plus longue et plus grosse, l’ouverture cloacal étant plus distante de la base de la queue et l’angle formé par les écailles anales du plastron est plus ouvert.Toujours chez le male, l’écaille supracaudale est incurvée vers le bas tandis que chez la femelle, elle est dans l’alignement du reste de la dossière.
A gauche une femelle, à droite le male.
testudo hermanni / boettgeri Projet11
Ici un male
testudo hermanni / boettgeri Projet12
Ici une femelle.Ce sujet présente une particularité , en effet la supracaudale n’est pas divisée.
testudo hermanni / boettgeri Projet13


b)reproducteurs :

Il convient de choisir les reproducteurs avec le plus grand soin.

Ceux-ci devront être identifié avec certitude, en effet même si des cas d’hybridations ont été sporadiquement répertoriés pour des spécimens sauvages, il est nécessaire que ce ne soit pas le cas en captivité. De plus les individus devront être sains sur le plan génétique , la reproduction entre adultes consanguins ainsi qu’entre ceux atteint d’éventuelle malformation devront être bannis ,(même si certaine malformations n’ont aucunes incidences sur le plan vital ,c’est le cas d’écailles surnuméraires par exemple). Cela dans le but de conserver un cheptel d’animaux captifs le plus proche possible de leur congénères sauvages et ainsi de conserver intact le patrimoine génétique de l’espèce.

De plus les animaux malades ou affaiblit seront séparés pendant la période de reproduction pour éviter toute contamination de leur congénères (voir chapitre quarantaine), mais aussi d’éviter une dépense d’énergie dangereuse pour eux du fait de leur forme précaire.

Il convient également de veiller a conserver un ratio d’au moins deux femelles pour un male, car dans le cas contraire la ténacité des males a l’égard de leurs partenaires pourrait à la longue épuiser ces dernières.De plus le stress engendré pour elle est un facteur a prendre en considération.Enfin, il est bien évidemment primordiale que les reproducteurs soit sexuellement matures ; soit généralement aux environ de 12 /13 ans pour les femelles et à 10 / 12 ans pour les males bien que pour ces derniers il arrive que la maturité intervienne plus tot encore.

Enfin, il est bien évidemment primordiale que les reproducteurs soit sexuellement matures ; soit généralement aux environ de 12 /13 ans pour les femelles et à 10 / 12 ans pour les males bien que pour ces derniers il arrive que la maturité intervienne plus tot encore.

Il est également important de savoir que les males peuvent s’affronter lors de combats rituels, accentués du fait de la promiscuité de l’enclos ce qui constitue une autre bonne raison de privilégié le ratio évoqué plus haut.

c) De la période d’accouplement à la ponte :

Dès la sortie d’hibernation, il est possible d’assister à des accouplements, mais le plus souvent ,ils débutent après que les protagonistes est emmagasinés suffisamment d’énergie.

Le male est alors très entreprenant, celui-ci poursuit la femelle avec insistance.Lorsque celle-ci tente de fuir, il lui mort les pattes postérieures de manière a la retenir, pouvant aller jusqu'à la blesser assez sérieusement, d’où l’importance qu’il y est plus de femelles que de males dans l’enclos.

Ensuite il lui donne des coups de carapace que l’on peut entendre meme lorsqu’on se trouve à une longue distance.

Enfin, lorsque la femelle est consentante ou bloquer contre un obstacle, l’accouplement proprement dit peut avoir lieu. Le male montant sur la femelle, la concavité de son plastron jouant alors pleinement son rôle.Il introduit son pénis dans le cloaque de la femelle.Pendant l’accouplement le male pousse des cris aigus et flûtés assez surprenant.

Les femelles ainsi fécondées sont capables de stocker pendant plusieurs saisons (jusqu'à 6 ans) la semence de leurs partenaires.Ce qui permet a celles-ci de pondre des œufs fertiles meme sans s’etre accouplées depuis longtemps.

Puis lorsque la ponte approche, aux alentours de la mi-mai, la femelle cherche assidûment un site approprié.Généralement il s’agit d’un lieu en pente et orienté plein sud ou le sol est suffisamment meuble pour qu’elle puisse creuser.Si tel n’est pas le cas, elle va alors uriner abondamment pour se faciliter la tache.

Si aucun lieu n’est approprié elle peut pondre ses œufs a meme le sol ou au pire faire une rétention d’œufs qui pourrais lui etre fatale.

Le trou qu’elle creuse à l’aide de ses pattes postérieures est en forme de haricot et mesure 6 / 7 cm de profondeur.Elle y dépose de un a huit œufs puis recouvriras soigneusement le tout pour dissimuler le nid aux éventuels prédateurs.Il est alors difficile pour les non initiés de les repérer .L’opération durant entre 1h30 et 2h30 et a lieu généralement tot le matin ou en fin d’après-midi.

Une deuxieme ponte peut avoir lieu plus tard dans la saison ,environ un mois après.
d) incubation :

La tortue d’hermann pond des œufs allongés et mesurant de 28 / 35 mm de long pour 21 / 26 mm de large et un poids de 10 a 20g.

Dans le sud de la France il est possible de laisser faire la nature en ne touchant pas aux nids et à la condition que ceux-ci soit bien protégés.

Dans les autres cas, il convient de récupérer les œufs en veillant à ne pas les retourner, a moins qu’il ne soit récupérer immédiatement après la ponte.En effet, les œufs étant dépourvu de chalaze cela tuerait les embryons.Il faut les transvaser dans un incubateur ; que l’on peut acheter dans le commerce ou fabriquer soit meme, pour cela il éxiste plusieurs techniques appropriées, en voici une, il faut pour cela :

Un petit récipient type tupperware remplit de vermiculite humide, à la surface on y déposeras les œufs à demi-entérrés.

Cette boite sera déposée dans un contenant plus grand, à l’intérieur duquel on ajouteras une hauteur d’eau de 5 / 6 cm, suffisamment pour pouvoir installer un chauffage thermostaté utilisé habituellement en aquariophilie.

Ainsi on obtient une hygrométrie suffisante ainsi qu’une température controlée. C’est pourquoi ce contenant devras rester fermé, il faudras tout de meme veiller à incliner le couvercle pour éviter que la condensation ne vienne s’écouler sur les œufs et ainsi de compromettre leurs intégrités.

De plus, et pour éviter toute noyade lors de l’éclosion on placeras une grille entre la boite contenant les œufs et la surface de l’eau.Le chauffage seras allumé 12 heures par jour de manière à simuler les fluctuations thermiques naturelles.Si le chauffage est allumé 24 heures sur 24 cela peut provoquer de graves malformation.

Il est également primordial de tester l’incubateur à vide et avant l’introduction de la couvée pour éviter tout accident du à des paramètres mal contrôlés.

L’incubation proprement dites, à une durée variable selon les températures.

Néanmoins, on sait que le sexe est déterminé entre le 20eme et le 30eme jour d’incubation ; à 30° il ne nait que des males ; à 32 ou 33° des femelles (ces données varie quelques peu selon les auteurs) et entre les deux le ratio est équilibré.A ces températures l’incubation dure aux alentours de 8 ou 9 semaines. Par ailleurs l’humidité atteint 70 / 80%, certains auteurs conseillent de brumiser les œufs au 55eme jour afin de simuler les pluies printanières et donc de favoriser l’éclosion.

Pour savoir si les œufs sont fécondés, on utilise une lampe de maniere à voir par transparence l’embryon, si l’œuf est clair il devra etre éliminé rapidement car il risque de pourrir et de contaminer les œufs sains.Les œufs fécondés présentent par transparence une tache sombre.



e) naissance

Lorsque les jeunes tortues sont aptes, elles pratiquent une incision sur la coquille de leur œuf. Pour cela elles utilisent une excroissance situé sur leur museau et appelée dent de l’œuf. Celle-ci tombant d’elle tombant d’elle-même au bout de quelques jours.

Il est probable que les bébés ayant ainsi inciser leur coquille de protection reste quelques temps dedans, il faut alors les laisser tranquilles et ne pas intervenir pour les aider à sortir.

Dans la nature, il n’est pas rare que des jeunes nés tardivement hibernent dans leur nid pour ressurgir au printemps suivant.

Chez certains sujets, bien qu’ayant complètement abandonnés le nid, le sac vitellin n’est pas entièrement résorbé, dans ce cas aussi il est fortement déconseillé d’intervenir.La nature ayant bien fait les choses, celui-ci se résorberas de lui-même tout en apportant ses bienfait aux bébés.

Les petites tortues pèsent de 7 à 15 g à la naissance pour une taille de environ 3 /4 cm de diamètre et une hauteur de 2cm pour atteindre 50g à 3ans et 150g a 8 ans.

Dès leurs sorties ils sont extrêmement actif et recherche un abri, leur petite taille et le fait qu’ils aient la carapace encore peut ossifiée en font des cibles privilégiées pour les prédateurs.
testudo hermanni / boettgeri Frane910
La nourriture :

Dans l’idéal le rapport phospho-calcique des aliments doit etre de l’ordre de 1,5-2/1.
Si cela est possible, il est judicieux de proposer des repas en fonction de la saison, en effet, dans la nature, l’été, la végétation étant plus sèche en raison du manque d’eau, les tortues consomment principalement des herbes seches.

En captivité , on peut reproduire ce phénomène ( en terrarium notamment) en laissant faner un peu la nourriture avant de la proposer. Tandis qu’au printemps et à l’automne on pourras proposer des menus plus verdoyants.

De meme, il faut privilégier les aliments riche en fibre et pas trop tendre, auquel cas le bec de l’animal ne s’usant pas suffisement, il se developpe trop formant un bec de lievre .
testudo hermanni / boettgeri Dscn0013


Les fruits, et certains légumes seront distribués avec parcimonie à raison de 5 à 10% de la ration.
Si tel n’est pas le cas, les individus pourraient etre atteint de diarrhées, instinctivement les tortues ingèrent alors de la terre pour combattre ces diarrhées ce qui engendre de parfois de graves occlusions.
Sont a proscrire : Tous les aliments riches en amidon (pates , riz, ect…), les croquettes pour chiens et chats, les compliments vitaminiques ou de calcium et ce contrairement aux idées reçues.
Une mauvaise alimentation entrainant le toblerennage de la carapace
testudo hermanni / boettgeri Tobler10
Nourriture artificiel : les herpetologues specialistes de ces especes recommandes seulement les marques AGROBS et REPTOSAN H.
On peut disposer un os de seiche dans l’enclos ou le terrarium pour l’apport en calcium.

:En conséquence, on peut distribuer :A volonté
_trefle et pissenlit ( attention toutefois, riche en graisse)
_plantain
_foin
_fleurs et feuille de rose et d’hibiscus)
_ differentes especes de sedum
_ marguerite
_ sauge
_ pensées
_ ortie
_ jeune feuille de ronce et de bouleau
_ graine de mais
_endive
_ blette
_ fenouil
_ geranium
_orpin d’été et orpin blanc
_ect….
Avec parcimonie (5 a 10%) :fruits tel que : groseille, ananas, banane, kiwi, figue, orange, papaye, certains legumes tel que epinards, laitue….
A proscrires : croquettes pour chien et chats, pates, riz ainsi que tout aliment carné.
Bien entendu de l’eau propre seras a disposition, cependant attention aux noyades ces tortues ne sachant pas nager.
L'enclos:

Les tailles:
_ de 2 a 5m carré pour un groupe de juveniles
_ 10 m carré pour un petit groupe de reproducteurs
_ 30 m carré pour un couple reproducteur en autonomie alimentaire

La cloture:
Peut etre réalisée avec divers materiaux, le grillage étant à éviter, car les tortues essaierons constamment de le traverser ou de l'escalader, la plupart du temps avec succès, car contrairement a ce qu'on pourrait croire, il s'agit d'artiste de l'evasion.
C'est pourquoi, la cloture sera réalisée en "dure" (parpaing, brique, bois , ect...)posé sur une fondation bien ancrée dans le sol (20 cm mini), pour éviter qu'elle ne creuse en dessous.
On peut réhausser le mur d'un grillage de preference recourbé vers l'interieur.
Dans le cas de spécimens juvéniles, on couvriras l'enclos à l'aide d'un grillage aérien, pour éviter toutes intrusions de predateurs (rats, corvidés ect...). Si possible, il est judicieux de pouvoir fermer a clefs, ces tortues et donc leurs propriétaires etant malheuresement souvent victimes de vols.

Sol et decoration:
L'idéal étant de reproduire du mieux possible l'habitat naturel.
Plusieurs point sont a prendre en compte a):le sol :Ainsi on le bechera en y incorporans du sable et de la pouzzolane de maniere à rendre celui ci plus sec, mais aussi plus riche en minéraux. Ceci etant bien entendu inutile dans le cas ou la terre de votre jardin serait naturellement pauvre...
Il seras disposé de maniere a ce qu'il soit legerement valloné.

b:une bute Si possible orientée dans un angle sud/est et d'une hauteur de 40cm environ, ce qui permettras aux habitantes de se depenser naturellement mais aussi de permettre aux femelles de trouver un site de ponte adequat.

c:les sites d'insolations Plusieurs seront crées, notamment devant la cabane. Pour cela on disposeras de la pouzzolane ou de gros graviersainsi que des pierres plates retenant naturellement la chaleur; ces sites seront dépourvus de végétation.

d:: les sites ombragés: Ils seront réalisés a l'aide de grosses pierres, de racines, de tronc creux ou encore d'arbustre, le tout permettant aux choix de se cacher, se rafraichir, d'user naturelement les griffes.
De plus cela obligeras les tortues a faire des détours ....

e:les plantations: _ Les arbustres: Lavandes, thym, romarin, yuccas, hibiscus, bruyere, rosier, genet d'espagne, pied de vigne permettant de servir de cachettes mais égalements pour certains de garde manger.

_Le reste de la plantation pourras etre constitué de : trefle, plantain, pissenlit, ortie, ronce, differentes especes de sedum, marguerite, cresson , geranium, orpin blanc, carotte, ect....
En revanche, il faut absolument éviter le gazon , en effet celui ci gardant trop l'humidité , il ne permet pas aux tortues d'atteindre leur temperature corporelle préférentielle , de plus il favorise les mycoses du plastron.

La cabane :voir hibernation, cependant un coin plus frais, pour' les journées chaude l'été peut également etre inclus.

Ici on peut se rendre compte de la profondeur de la cabane
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La bute et le coin rocailleux
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Avec le grillage aérien
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L'eau:Un bassin peu profond seras également incorporé a l'enclos, l'eau devras y rester propre. Celui ci seras peu profond pour éviter toute noyade.
Il pourras etre fabriquer de diverse façon (assiette en terre cuite, ciment hydrofuge, bache plastique, ect....), un systeme de trop plein ou de vidange se revelant tres utile.
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Le terrarium:
Selon moi, il ne doit etre utilisé que dans deux cas, la quarantaine ou pour les specimens trop faible pour hiberner...
Donc je ne developperais pas plus sauf si, il y a suffisement de demande justifié....

Législation:
Pour un nombre inférieur a 6 specimens, il faut faire une demande d'autorisation d'élevage d'agrément (AEA) aupres de la DDSV .
Pour plus de 6 individus le certificat de capacité est obligatoire.
Dans les 2 cas, les demarches seront à effectuer avant l'achat des animaux, ceux ci devront par ailleurs provenir d'un éleveur étant lui meme en conformité avec la loi.
D'ou la relative difficulté a trouver la tortue de ses reves , certaines animaleries en proposant, mais a des tarifs rédhibitoires.
Malheuresement , les DDSV refusent de délivrer ces certificats si les spécimens ne proviennent pas d'un élevage répertorié auprès de leurs services...
Et cela meme si vous etes en mesure de prouver qu'ils sont issus de parents eux memes NC, ce qui je pense est dommageable, car cela empeche la plupart d'entre nous de se régulariser.
Certes cela profiterais a des personnes peu recommandables, mais permettrais à la tres tres grande majorité de se faire connaitre, cette tolérance serait accordé pour un délai réduit de 6 mois.
En effet de nombreux éleveurs possedent leurs tortues depuis de tres nombreuses années, mais la législation ayant changer sans que ceux ci soit au courant les a mis hors la loi....
A cette époque la, l'outil internet était assez marginal, donc l'information a tres peu circuler, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui...
Par exemple dans mon cas, je ne le savait pas et....je suis bloquer et ne peut rien y faire à mon grand regret...
Pourtant cette fiche d'élevage devait faire partie de mon dossier de CDC ( la j'ai reduit en plus)...
Voila en esperant vous avoir fait plaisir, et si il manque quelque chose , n'hesiter pas Wink
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